FAQ Neuroéducation

La neuroéducation est une discipline qui étudie les liens entre le cerveau et l’apprentissage. Elle s’appuie sur les découvertes des neurosciences cognitives, qui analysent le fonctionnement du cerveau humain, pour comprendre la façon dont les apprenants assimilent et retiennent l’information.

La neuroéducation peut donc aider à mettre en place des stratégies d’apprentissage adaptées au fonctionnement cérébral des individus. En s’appuyant sur les dernières recherches et innovations, la neuroéducation a le potentiel d’améliorer l’apprentissage en le rendant plus personnalisé, engageant, efficace et accessible à tous.

La neuroéducation peut améliorer l’apprentissage numérique de plusieurs manières :

• Engagement accru : en étudiant les mécanismes cognitifs de la motivation et de l’attention, la neuroéducation guide la conception d’expériences d’apprentissage plus stimulantes et interactives.
• Meilleure rétention à long terme : la neuroéducation peut éclairer les stratégies de consolidation mémorielle et de transfert des connaissances, favorisant une meilleure mémorisation et une compréhension plus profonde. Par exemple, l’apprentissage espacé et la répétition espacée sont des techniques efficaces fondées sur la recherche neuroscientifique.
• Résultats d’apprentissage optimisés : en combinant les neurosciences avec la pédagogie, la neuroéducation peut contribuer à la création de programmes d’apprentissage plus efficients.

Voici quelques exemples de techniques respectueuses du fonctionnement cognitif :

• Concevoir des interfaces intuitives et faciles à utiliser pour réduire la charge cognitive.
• Utiliser des supports multimodaux (images, sons, vidéos) pour s’appuyer sur un double encodage favorable à la mémorisation.
• Proposer des activités interactives pour consolider la construction des connaissances.

La neuroéducation peut aider à adapter les expériences d’apprentissage aux besoins et aux capacités de chaque individu en utilisant notamment :

• Les algorithmes d’apprentissage adaptatif : ils peuvent analyser les données de performance des apprenants et ajuster le contenu et les activités en conséquence. En effet, pour qu’un apprentissage ait lieu, il doit représenter une difficulté désirable pour l’apprenant. S’il est trop facile, il ne permet pas de développer de nouvelles connaissances, s’il est trop difficile, il est décourageant.
• Les feedback personnalisés : des commentaires pertinents et détaillés peuvent aider les apprenants à identifier leurs points forts et leurs points faibles et à adopter des stratégies d’apprentissage plus efficaces.

L’intégration de la neuroéducation peut stimuler l’engagement émotionnel grâce :

• A la narration et aux mises en situation professionnelle : construire des histoires qui soutiennent l’attention et présentent le contenu d’apprentissage dans un contexte réaliste, démontre l’utilité de la formation, suscite l’intérêt et soutient la motivation.
• Aux technologies immersives : offrir des expériences d’apprentissage immersives et interactives qui sollicitent les sens et les émotions favorise la mémorisation à long terme.

La neuroéducation propose des stratégies pour réduire la charge cognitive :

• Le découpage des tâches complexes en étapes plus petites et plus faciles à gérer.
• La répétition espacée du contenu à intervalles croissants.
• L’utilisation de l’apprentissage multisensoriel pour stimuler plusieurs zones du cerveau et ne pas en saturer une seule.

La recherche en neurosciences cognitives montre que l’interaction sociale favorise l’apprentissage. Plusieurs stratégies en découlent, par exemple :

• Les projets de groupe favorisent la mise en commun des compétences et des points de vue. De plus, le sentiment d’appartenance à un groupe nourrit la motivation.
• Les communautés en ligne offrent un espace d’échange de collaboration qui encourage l’entraide.
• L’apprentissage par les pairs facilite la compréhension et les échanges qui en découlent construisent des savoirs plus profonds et durables.

Voici quelques exemples de stratégies d’apprentissage qui sont compatibles avec les principes de la neuroéducation :

• L’apprentissage actif : nous apprenons mieux lorsque nous sommes engagés dans une activité qui nous demande de penser et de réfléchir. Par exemple, nous apprenons mieux en faisant des exercices que simplement en écoutant un contenu théorique.
• L’apprentissage social : nous apprenons mieux lorsque nous interagissons avec d’autres personnes.
• L’apprentissage progressif : nous apprenons mieux lorsque le contenu d’apprentissage est d’abord présenté de la manière la plus simple puis complété par des concepts plus complexes.